Le programme de résidence en recherche artistique de l'Ircam offre aux artistes de toutes disciplines, la possibilité de collaborer avec une ou plusieurs équipes de recherche de l’Ircam, dans le cadre d’une résidence pouvant se prolonger dans un centre de création partenaire.
Cette saison, l'Ircam s'allie au Zentrum für Kunst und Medien (ZKM) de Karlsruhe (Allemagne) et à la Société des arts technologiques (SAT) de Montréal (Canada).
Les bénéfices de la résidence pour les artistes sont multiples : disposer d’un temps de réflexion sur leur pratique ; travailler au contact des chercheurs pour approfondir avec eux une piste de recherche artistique ; élaborer ou perfectionner un outil de création innovant ; mener une recherche artistique expérimentale ; produire le prototype d’un artefact ; composer l’esquisse d’une pièce ou d’une performance ; tester une configuration, un dispositif audio/vidéo immersif 360 degrés tel que la Satosphère de la SAT ou le Klangdom du ZKM.
Un panel international d'experts évalue chacun des dossiers de candidature. L'évaluation est basée sur l’originalité du projet et son caractère innovant, les aspects collaboratifs, l'expérience et la capacité à entreprendre le projet proposé.
Prochain appel : du 24 septembre au 19 novembre 2018
http://community.ulysses-network.eu/web/competitions/researchresidency_2019-2020/
Raphaël Imbert et Benjamin Lévy
Raphaël Imbert est né à Thiais le 2 juin 1974. Il apprend à jouer du saxophone à l'âge de quinze ans en autodidacte, puis entre au conservatoire de Marseille dans la classe de jazz de Philippe Renault. Il y obtient le Premier prix de Conservatoire en 1995 avec Jean-Jacques Elangué. Il fut lui-même assistant professeur dans la classe de jazz du conservatoire de Marseille de 2003 à 2006.
Aujourd’hui réalisateur en informatique musicale à l’Ircam, Benjamin Lévy est issu d’une double formation supérieure en informatique et musique. Il entretient depuis 2008 une collaboration autant scientifique et technique qu’artistique avec plusieurs équipes de l’Ircam en particulier autour du logiciel d’improvisation OMax.
Trami NGuyen et Vincent Isnard
Trami est pianiste, compositrice, performeuse. Elle obtient deux masters en interprétation spécialisée avec orientation soliste et en pédagogie à la HEM de Genève, et un diplôme de composition électronique dans les classes de Jean-Yves Bernhard et Jonathan Pontier. Elle a suivi par ailleurs une formation de vidéomapping avec Aurélien Lafargue à la Gaîté lyrique. Elle fut l'invitée de festivals tels que les Nuits sonores de Lyon, le Festival des Créations Sonores de Perpignan, la Biennale de la photographie de Mulhouse, Kultur im Rex, les Schubertiades en Suisse, Paris Quartier d'été (...), et des scènes nationales telles que la Philharmonie de Paris, l'Opéra de Massy, Le théâtre du Safran d'Amiens, Le Grand T de Nantes, La ferme du Buisson, L'Arsenal de Metz, le Théâtre de Saint Quentin, La Filature de Mulhouse, Le Petit Globe et le Théâtre de l'Echandole d'Yverdon, Ono à Bern, le Kellertheater à Murten, le Danziger50 Theater à Berlin.
Formé comme ingénieur du son (Brest) et réalisateur en informatique musicale (Saint-Étienne), Vincent Isnard a poursuivi dans le domaine de la recherche en obtenant le Master en Acoustique, Traitement du signal, Informatique, Appliqués à la Musique (ATIAM). Il a soutenu son doctorat réalisé à l’Ircam en 2016, qui porte sur la reconnaissance auditive du timbre. Ses travaux scientifiques ont été présentés dans des revues et congrès internationaux. Il a également suivi un cursus de philosophie axé sur la perception musicale à l’université de Brest, Sorbonne Université, et l’École Normale Supérieure. Enfin, ses pratiques musicales contemporaines se sont développées dans les classes de Laurent Durupt et Denis Dufour
Frédéric Le Bel
Frédéric Le Bel a commencé ses études musicales en interprétation jazz au C.I.M. de Paris en 2004. À partir de 2007, il se consacre entièrement à la composition pour obtenir son baccalauréat (B.Mus) de l’université de Montréal où il a étudié avec Philippe Leroux jusqu’en 2011. En 2013, il obtient son premier prix de composition (M.Mus) avec grande distinction du Conservatoire de musique de Montréal où il a étudié avec Serge Provost. Après avoir obtenu un diplôme d’artiste de la même institution en 2014, il complète les deux années de Cursus de l’Ircam et poursuit maintenant un PhD dans la même institution sous la direction de Mikhail Malt (Ircam) et Alain Bonardi (Paris 8) travaillant sur le développement et l’intégration de techniques d’apprentissage machine dans son processus créatif.
http://brahms.ircam.fr/frederic-le-bel
https://soundcloud.com/fr-d-ric-le-bel
Éric Raynaud
Fraction, de son vrai nom Éric Raynaud, est un artiste audiovisuel né en Bretagne et résidant à Paris. Éric s’intéresse plus particulièrement aux formes d’immersion sonores et leurs interactions avec les médias visuels. Ses premières production apparaissent sous le label Allemand Shitkatapult avant de rejoindre le label parisien Infiné en 2008. En parallèle, sa carrière va sur le terrain des arts numériques en s’intéressant au travail impliquant des scénographies complexes et une écriture numérique hybride pouvant associer des médias visuels, sonores et physiques, avec l’utilisation d’outils informatiques ou digitaux. Avec le support du CNC-Dicream (2010), Il créé la performance audiovisuel immersive DROMOS, d’abord pour le festival Elektronik puis dans sa forme finale pour le festival Mutek (Montreal), qui a essaimé la blogosphère, et sera même utilisé par Apple dans son clip anniversaire 30 en 2014. Cette même année, il créé également ObE, une installation immersive singulière relayée par The Creators Projects et de nombreux autres medias.
Nadine Schütz
Le travail de Nadine Schütz (((Echora))) tient du paysage et de l'architecture, de l’acoustique environnementale, de la musique et de la psychoacoustique. S’appuyant sur une recherche à la fois théorique et poétique, elle explore à différentes échelles et dans le cadre de différentes commandes la dimension sonore de l’espace, à travers des installations sonores et un travail sur les ambiances acoustiques qui mettent en relation l’urbain et l’humain, la musique et le paysage.
http://girot.arch.ethz.ch/current-staff/nadine-schuetz
Marco Antonio Suarez-Cifuentes
Compositeur et réalisateur en informatique musicale, le colombien Marco Suárez-Cifuentes s’est formé à l’université Javeriana de Bogotá, au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), à l’Ircam et à la Fondation Royaumont. En 2017, il achève sa thèse doctorale intitulée « Interactions, articulations et poétique de l’espace instrumental, acoustique et électro-acoustique », dirigée par Frédéric Bevilacqua (Ircam), Stefano Gervasoni et Luis Naón (CNSMDP) et est promu Docteur en Arts et création, SACRe (ENS-ED 540 - PSL) / CNSMDP.
https://marcosuarezcifuentes.wordpress.com/
Hans Peter Stubbe Teglbjærg
Hans Peter Stubbe Teglbjærg étudie la composition instrumentale et électronique auprès d'Ib Nørholm et d’Ivar Frounberg au Conservatoire royal de musique du Danemark (1986-1991) et auprès de Jan W. Morthenson à Stockholm (Suède). Il suit des études de composition par ordinateur à l’Institut de sonologie du Conservatoire royal de La Haye (Pays bas) de 1991 à 1993 ainsi qu’avec Tristan Murail et Brian Ferneyhough dans le cadre du Cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam où il a également été compositeur en recherche et enseignant.