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Présenté par :  Sven Sören Beyer
Biography

Dans "Chasing Waterfalls - An Artificial Intelligence Opera", certaines parties de la composition, du livret et de la scénographie sont créées par l'intelligence artificielle. L'imprévisibilité de cette intervention détermine la dramaturgie et perturbe les structures narratives classiques. Un partenaire créatif, mais artificiel, influence le déroulement de la représentation. En partageant nos informations, nos images, nos opinions et nos préférences sur Internet, chacun d'entre nous crée un alter ego, un jumeau numérique. Cependant, la création et le contrôle de cet alter ego ne sont plus entièrement entre nos mains. Des machines et des programmes génèrent notre reflet numérique, nous guidant et nous orientant à travers des publicités et des suggestions ciblées sur le web. Ils limitent nos choix, nous poussent à prendre des décisions et influencent activement notre vie. Notre autodétermination diminue à l'ère numérique. La pièce maîtresse de notre opéra multimédia est une intelligence artificielle (IA) programmée, un processus d'apprentissage profond qui agit simultanément en tant qu'interprète, compositeur et créateur du spectacle. Dans ce monde numérique, "chasing waterfalls" raconte l'histoire du développement d'un personnage principal, "Ego fluens", le moi fluide, qui prend différentes formes. Joué par 7 interprètes, cet "Ego fluens" - poussé par la curiosité et le désir d'épanouissement - ne reste pas confiné à la perception qu'il a de lui-même, mais fait naître des formes qui dépassent toutes les limites prédéterminées. L'âge, le sexe, l'origine ethnique, la couleur de la peau - tout change constamment. Au fur et à mesure que la performance progresse, il devient de plus en plus difficile de savoir si "Ego" agit de manière autonome ou non. Son indépendance devient une suggestion. Par conséquent, le personnage principal fait l'expérience de sa propre malléabilité et de sa dilution dans un monde numérique fluide. Un autre point central de l'opéra est la participation du public. Pour ce faire, les spectateurs peuvent se faire scanner le visage en 3D avant la représentation. À partir des données d'image, une projection est générée sur scène, rendant la machine visuellement visible et permettant à chaque spectateur de découvrir une partie de lui-même lors de la représentation.

"Chasing Waterfalls" est une coproduction du collectif d'artistes phase7 performing.arts Berlin avec le Semperoper Dresden et le Hong Kong New Vision Arts Festival avec T-Systems MMS comme partenaire de projet et avec le soutien de la Fondation Sächsische Semperoper.

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