Chuchotements Burlesques

Sortie de la résidence de recherche artistique du compositeur iranien Alireza Farhang

Extrait de la captation du spectacle CHUCHOTEMENTS BURLESQUES

Une tentative où le geste transcende le mot - D'après une adaptation libre des poèmes de Henri Michaux

Création mondiale Marseille, 18 mai 2019, Festival Les Musique Composition : Alireza Farhang Interprétation : Le trio K/D/M L’analyse des textes et des dessins : Bruno Boulzaguet et Alireza Farhang Mise en scène, conception lumière et comédien : Bruno Boulzaguet Conception et fabrication des gants : Thomasine Barnekow Réalisation en informatique musicale : José Miguel Fernandez

Commande de GMEM, co-production de CIRM

Durée : 25 minutes

  • Silence Ombre et lumière
  • Mouvement Gestes sonores
  • Nouvelles technologies et une voix
  • Un comédien, un accordéoniste et deux percussionistes
  • Les bras glissés dans le cuir d'une paire de gants
  • Univers graphique
  • Capteurs de mouvement
  • Créateurs de sonorités
  • Technologie de captation de gestes

Selon le poète Henri Michaux, les mots, piégés dans la pauvreté et la rigidité de leur définition, ne se suffisent plus. De ses voyages le poète récolte des instruments de musique qui lui sont étrangers avec lesquels il aime improviser des morceaux dont il ne reste aucune trace. Michaux dessine ses compositions, les traduit en paroles, les rédige en chapitres tel un manifeste musical. Ce sont ces textes et images qui ont été notre matière première pour naviguer dans son univers littéraire, aussi bien verbal que pictural. S’agit-il d’un concert théâtral ? D’une chorégraphie de sons et de lumières ? Espace-temps vacillant entre réalité et virtualité Le processus de création de l’œuvre s’est effectué de façon organique. Partition hybride, matériau brut, transdisciplinarité. "Chuchotements burlesques" est une tentative où le geste transcende le mot

Le compositeur Alireza Farhang a été en Résidence de recherche artistique à l'Ircam au sein de l'équipe ISMM (Interaction Son Musique Mouvement ).

Son projet s'intitulait :

Traces de l’expressivité : partition de flux de données gestuelles pour les œuvres interdisciplinaires
En collaboration avec les équipes Représentations musicales et Interaction Son Musique Mouvement de l’Ircam-STMS.

Dans les œuvres multidisciplinaires basées sur la musique, l’importance de la communication entre les artistes de disciplines différentes a conduit le compositeur à concevoir une partition universelle de haut niveau. Cette partition hybride consiste en une partition graphique et une partition de flux de données gestuelles. Cette dernière, l’objet de la résidence en recherche musicale et artistique de l’Ircam, vise à fournir sous forme de données informatiques, le rendu des gestes sonores électroniques et instrumentaux. Les gestes physiques des protagonistes sont eux aussi traduits et formalisés informatiquement via la partition de flux de données.

L’étude porte sur la problématique de la sémiologie dans le cadre des recherches théoriques, les travaux pratiques et des logiciels existants, le travail était focalisé sur la formalisation d’une technique et le développement d’une technologie qui permettent de faire la première tentative de réaliser une interface de la partition hybride de haut niveau. 

 

Retrouvez le prochain appel à résidence de recherche artistique en septembre 2019 sur la plateforme Ulysse et le site du forum de l'IRCAM
Le programme de résidence en recherche artistique de l'Ircam offre aux artistes de toutes disciplines, la possibilité de collaborer avec une ou plusieurs équipes de recherche de l’Ircam, dans le cadre d’une résidence pouvant se prolonger dans un centre de création partenaire.
Les bénéfices de la résidence pour les artistes sont multiples : disposer d’un temps de réflexion sur leur pratique ; travailler au contact des chercheurs pour approfondir avec eux une piste de recherche artistique ; élaborer ou perfectionner un outil de création innovant ; mener une recherche artistique expérimentale ; produire le prototype d’un artefact ; composer l’esquisse d’une pièce ou d’une performance ; tester une configuration, un dispositif audio/vidéo immersif 360 degrés tel que la Satosphère de la SAT ou le Klangdom du ZKM.
Un panel international d'experts évalue chacun des dossiers de candidature. L'évaluation est basée sur l’originalité du projet et son caractère innovant, les aspects collaboratifs, l'expérience et la capacité à entreprendre le projet proposé.
À l’issue de la sélection finale par un jury international, les lauréats de l’appel à résidence 2020-2021 du programme de résidences en recherche artistique seront annoncés, lors des Ateliers du forum, à Paris, en Mars 2020.
Chaque lauréat se voit accorder une résidence à l'Ircam, au sein de l’équipe-projet d’accueil sollicitée, éventuellement suivie par une période de co-résidence, pendant une période totale déterminée (comprise entre 2 à 6 mois), s’étalant d'avril 2020 à décembre 2021.